L’entreprise MAID dispose de divers services (chaîne de fabrication, communication, marketing, livraison) qui oeuvrent ensemble à la réhabilitation symbolique des personnes licenciées. L’usine MAID livre à des sociétés clientes (Société Général, Crédit suisse etc…) leurs licenciés sous la forme d’unités plastiques standardisées.

MAID est une entité militante détournant les codes managériaux et les rôles sociaux dans le but de responsabiliser les sociétés capitalistes. Pour la créatrice de l’entreprise MAID, la fraude et la farce sont des moyens de reconstruire une vérité éclipsée, celle du licenciement comme élément constitutif de la condition ouvrière au XXIème siècle.